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Live Moyen-Orient

Live des évènements aujourd'hui au Moyen-Orient

Update live

- Les négociations américano‑iraniennes devraient commencer dès la semaine prochaine, selon Washington.

- 16h30 : L’Iran reste capable de reprendre le programme nucléaire à court terme.

- 14h : Le détroit d’Ormuz reste une zone de grande tension : les primes d’assurance pour les navires y ont fortement augmenté, bien que les prix du pétrole, après avoir bondi, se soient stabilisés ces derniers jours. Les analystes soulignent que toute nouvelle escalade pourrait provoquer une flambée des prix du pétrole, avec des répercussions mondiales, notamment sur l’inflation.

- 13h : 🇸🇾 Syrie : Les autorités syriennes ont annoncé l’arrestation de six personnes impliquées dans l’attentat-suicide contre une église orthodoxe à Damas, attribué à l’État islamique. Deux autres suspects ont été tués lors d’affrontements avec les forces de sécurité. L’attentat a fait au moins 25 morts et ravive les inquiétudes des minorités religieuses dans le pays.

- 11h36 : 🇮🇷 L'Iran a exécuté aujourd'hui trois prisonniers accusés d'espionnage pour Israël. Les pendaisons ont eu lieu dans la prison d'Urmija, dans la province d'Azerbaïdjan occidental. Selon l'agence de presse officielle IRNA, les condamnés étaient accusés d'avoir introduit "du matériel d'attentat" dans le pays.

- Ces exécutions portent à six le nombre total de pendaisons pour espionnage depuis le début du conflit Iran-Israël. Les militants des droits humains craignent une vague d'exécutions, notamment après l'ultimatum lancé dimanche par la théocratie iranienne pour la reddition de personnes soupçonnées d'espionnage.

- 11h : Le président du parlement Mohammad Bagher Qalibaf a déclaré que "l'Organisation de l'énergie atomique de l'Iran suspendra sa coopération avec l'AIEA jusqu'à ce que la sécurité des installations nucléaires iraniennes soit garantie". Les parlementaires iraniens critiquent vivement l'AIEA pour n'avoir même pas "condamné superficiellement" les attaques contre les installations nucléaires iraniennes.

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- 10h44 : La fermeture de l'espace aérien iranien se poursuit en raison des "développements récents". L'envoyé iranien à l'ONU a déclaré que l'Iran "n'a pas initié la guerre" mais a "arrêté sa réponse militaire légitime".

Iran-Israël

Le cessez-le-feu est entré en vigueur mardi 24 juin après douze jours d’un conflit intense entre Israël et l’Iran. Ce conflit, déclenché par Israël le 13 juin pour empêcher l’Iran d’accéder à l’arme nucléaire, a causé la mort de plus de 657 personnes en Iran, dont de nombreux hauts gradés et scientifiques du programme nucléaire, ainsi que plus de 4700 blessés civils selon les autorités iraniennes.

L’Iran organise samedi à Téhéran des funérailles nationales pour les hauts gradés et scientifiques tués, dont Hossein Salami, chef des Gardiens de la Révolution, tué au premier jour de la guerre. Une cérémonie aura également lieu jeudi dans le centre du pays pour lui rendre hommage

Les tirs lancés par l’Iran contre Israël ont fait 28 morts côté israélien selon les autorités israëliennes.

Bande de Gaza

Sept soldats israéliens ont été tués dans le sud de la bande de Gaza lors d’un même événement, selon l’armée israélienne. Ils appartenaient à une unité spécialisée dans la destruction de tunnels et le déminage. Plus de 430 soldats israéliens ont été tués depuis le début de la guerre à Gaza.

Réactions internationales

Un débat sur la situation au Moyen-Orient, en particulier la guerre Iran-Israël, est prévu à l’Assemblée nationale française ce mercredi soir.

La Chine a appelé à une « solution politique » au conflit, tandis que les États-Unis ont proposé d’ouvrir des discussions avec l’Iran sur son programme nucléaire civil.

Les frappes américaines sur des sites nucléaires iraniens ont été condamnées par l’Irak et qualifiées de « déclaration de guerre » par les Houthis du Yémen, alliés de l’Iran.

Israël sort renforcé de ce conflit sur le plan régional, envoyant un signal fort aux pays du Golfe, en particulier à l’Arabie saoudite.

Autres points marquants

La chute des prix du pétrole a été signalée le 24 juin, conséquence directe du contexte régional.

Le cessez-le-feu reste précaire, et la situation demeure très volatile, avec des risques de reprise des hostilités ou d’extension régionale du conflit.

Rupture avec l'AIEA : escalade diplomatique

La question cruciale demeure : où se trouve l'uranium enrichi iranien ? Les experts estiment que l'Iran possède environ 408 kg d'uranium enrichi à 60%, suffisant pour plusieurs bombes nucléaires. Un responsable iranien a confié que "ce serait très naïf d'avoir gardé notre uranium enrichi sur ces sites", suggérant un transfert préventif.

Dans un développement majeur, le parlement iranien a approuvé aujourd'hui un projet de loi suspendant la coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Cette décision doit encore recevoir l'approbation finale du Conseil suprême de sécurité nationale.

Le directeur de l'AIEA Rafael Grossi a fait de l'accès aux sites iraniens sa "priorité absolue" pour évaluer l'impact des frappes et vérifier les stocks d'uranium enrichi. Il met en garde contre l'effondrement du régime de non-prolifération mondial si la diplomatie n'est pas relancée.

Guerre cybernétique : l'Iran prépare sa riposte

Alors que le conflit s'intensifie, l'Iran pourrait répondre aux frappes américaines par des cyberattaques massives contre les infrastructures américaines. L'agence iranienne Mehr News évoque un "cyberattaque massive iranienne sur l'infrastructure américaine" comme réponse potentielle aux bombardements du weekend.

L'Iran dispose d'un arsenal cybernétique redoutable avec un historique d'attaques "effaceuses" (des virus qui détruisent toutes les données des systèmes infectés). Le pays a notamment frappé Saudi Aramco en 2012, détruisant 30 000 ordinateurs, et les casinos de Sheldon Adelson à Las Vegas. Les experts classent l'Iran comme une cybermenace de troisième niveau, au même rang que la Corée du Nord et le Japon.


Sources